URBEX 10.3
création en cours

CONCEPTION
Texte
Yzé Baya
Direction artistique
Marie Rasabotsy, Nicolas Soloy
Mise en scène
Nicolas Soloy
Création vidéo
Allison Simonot
Création sonore
Joao González Grácio

Scénographie
Shana Rouaix
Production
Nicolas Montarry

JEU
Juliette Boudet, Anne Minetti, Paul de Montfort, Marie Rasabotsy

DOSSIER DE CRÉATION

PARTENAIRES

Photographies : Loïc Nys (Sileks), Nicolas Soloy, Allison Simonot

Le public assiste à l’interrogatoire de deux journalistes, soupçonnées d’appartenir à une mouvance radicale. Une intelligence artificielle assiste les policiers.

CONTEXTE

Le Covid-19, et toute la période asscociée à la crise sanitaire (confinements 1 et 2, déconfinements, couvre-feu, contraintes sanitaires, etc), questionnent nos rapports sociaux, culturels, politiques, écologiques, économiques. La crise sanitaire fait apparaître un monde en ruines, qu’il convient de visiter jusque dans ses zones masquées ou interdites, pour le mettre en lumière et en révéler les dysfonctionnements. C’est en ce sens qu’URBEX initie la démarche d’un monde de demain à repenser, à réinventer.

NOTE D’INTENTION

En immergeant le public dans un monde technologique où chaque geste est sous surveillance et où se mêle fiction et réalité, nous souhaitons faire écho à cette curieuse sensation de “dé-réalité” propre au monde contemporain. Ce que nous vivons est-il réel ? Comment distinguer information, rumeur et manipulation ?

SPECTACLE VIVANT VERSUS IMAGE FILMEE

Dans l’univers d’anticipation du spectacle, les interrogatoires ont lieu devant témoins, comme les exécutions aux États-Unis. Imaginés par le législateur dans un souci de transparence, ils donnent cependant lieu à des manipulations dont le public va devenir témoin. En effet, alors que tout semble avoir lieu en direct, le public va découvrir des décalages d’images, des éléments qu’on lui cache à dessein.
Le spectacle qui alterne images filmées en direct et images tournées en amont, joue avec le réel, à la manière dont la télévision gère aujourd’hui la diffusion en direct, en usant d’un léger différé, qui permet de faire disparaître les injures racistes de supporter ultra lors d’un match de foot, ou de couper l’irruption d’intermittents du spectacle au cours d’une émission.